Au sommet de la Pinéa, le vent glacial me cueille et oblige à sortir les gants... Il fait bon se réfugier dans la clairière en contrebas à l'abris du vent. Ici les jonquilles ne s'y trompent pas elles explosent le jaune soleil avec un bon mois d'avance par rapport aux années normales...
De retour au col de Porte, je retrouve l'ombre et mon amie l'onglée que je n'ai pas trop pratiquée cet hiver. Je me réchauffe du coté Est de Chamechaude, où les chamois se sont retrouvés pour le casse-croûte. Un jeune éterlou me passe au-dessus de la tête quand j'aborde la brèche Arnaud... Jusqu'à la croix il faut cacher les oreilles au chaud. Je n'ai pas le courage de sortir les doigts pour faire la photo. Il me faut attendre le retour à la maison pour retrouver un peu de sensibilité aux bouts des doigts.
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