samedi 11 mai 2019

Marre du gris et du froid

 Au départ, la motivation est au rendez-vous pour 3h de balade sur les pics et pentes alentours... Mais c'était sans compter sur cette ondulation "polaire" printanière qui nous maintient dans le froid au "sein des glaces"... On peut ne pas croire à la croyance populaire des saints de glace. Mais ce qui est vérifiable c'est que l'inertie thermique de la terre ralentit la progression des températures. Aussi bien du chaud que du froid et que nos envies de chaleur et de douceur au printemps comme nos envies de glisse et de neige à l'automne doivent modérer leurs ardeurs !
La sortie du jour démarre donc à l'abris du vent et des nuages sur les pentes de la Pinéa.

La descente vers le col de Porte via la crête qui mène au Mont Fromage et la piste forestière encore enneigée est plutôt agréable : entre course et glisse... De quoi se préparer mentalement pour une remonter vers le vent et la neige en direction de la croix...
Après Folatière et la traversée du bosquet, j'enfile le coupe-vent pour remonter la prairie dans le vent.

" Quand soudain, semblant crever le ciel

  Et venant de nulle part, 

  Surgit un ..." * 


Aigle ou Gypaète ... Telle est la question ? 

Malheureusement mon téléphone portable ne permet pas de prendre un photo de qualité pour reconnaître cet arpenteur du ciel. En tout cas cette belle rencontre, plutôt rare par ici,  redonne un peu de cœur pour rejoindre la croix dans le froid et le gris...


Là-haut, les nuages chapeautent le sommet... J'y retrouve 2 chiens en perdition. Ils sont épuisés et ne parviennent pas à me suivre, lorsque je les invite à descendre! Peut-être que les randonneurs suivant sauront mieux les attirer ?


* Chanson l'Aigle noir de Barbara : https://www.paroles.net/barbara/paroles-l-aigle-noir

mercredi 1 mai 2019

Le muguet n'est pas sortie à Sarcenas

Petit tour à l'heure du goûter, la neige est encore bien présente. Depuis le col on peut encore jouer à sortir les skis avec quelques déchaussages. J'ai fait le petit  joueur à tester une nouvelle paire de baskets pour l'occasion.

Au sommet, je retrouve le cairn des frères Cordeuil avec encore un pied dans la neige. Je les salue au passage avec le souvenir de leurs sourires généreux dans leurs pentes préférées...