samedi 25 février 2017

Début de la fin

 La neige déserte les pistes du coté du Cartusia et du téléski de Chamechaude, l'exploitant renonce à l'ouverture des remontées mécaniques de ce côté-ci de la station! Pour la randonnée à ski, les jours sont comptés au départ du téléski.
Malgré tout, le gel a été vif la nuit dernière et la neige reste très tendue de haut en bas, même après 15H. Cela me vaut quelques déboires avec le matériel et une fixation avant qui saute avec un ergot qui se détache. Je m'en sors en skiant sur des œufs mais le carbone finit par être usiné m'interdisant de poursuivre la sortie...
Le passage de l'écureuil est bien dégarni, le franchissement skis aux pieds devient très engagé : plus de mon âge!

mercredi 22 février 2017

Février aux morilles, arrête la godille !

En deux jours le thermomètre a viré au rouge et le calendrier a sauté le mois de mars pour passer directement en avril... A mille mètre, la neige a pratiquement disparu, les primevères pointent leurs nez, il ne manque que les morilles pour couronner le printemps!

Sur les pentes chartrousines, même coté nord et ouest, c'est la catastrophe. Les jours de ski en partant du téléski sont comptés... Le passage sous le câble du sommet vers les paravalanches ne passe pratiquement plus. La bonne soupasse est servie du sommet jusqu'en bas. Peut être qu'on fera du bon ski au mois de juin?


samedi 18 février 2017

Nouveaux panneaux sur la Pierre

Le stade de Chamechaude expérimente un nouveau balisage pour la circulation des oiseaux sur les pistes encombrées de bipèdes à grands pieds! 
Il est vrai que l'oiseau est depuis quelques années de plus en plus présent sur cette zone de bosquet de Chamechaude. Avait-il auparavant quitté les lieux? Depuis 25ans que je traine mes pattes arrières dans ce secteur j'observe qu'il y a de plus en plus d'animaux dans les pentes favorites des randonneurs. Les chamois pullulent. Il m'est même arrivé au petit matin d'être défié par un capridé qui ne souhaitait pas me laisser le chemin. Les marmottes ont été réintroduites, le tétras est facilement visible et plus bas les chevreuils et les sangliers croisent souvent nos pas!

J'ai du mal à croire que la présence journalière et nocturne des promeneurs et skieurs de tout poil dérange les animaux sauvages. Ni même les moutons qui ratissent le secteur, sinon pourquoi les oiseaux s'installeraient-ils de plus en plus sur un terrain aussi peu tranquille? En tout cas, il me paraît illusoire de planter quelques panneaux pour préserver un espace de refuge pour les oiseaux. Le vent et la tourmente se chargeront rapidement de les disperser aux quatre coins de la pente... Sans parler de la poudre qui rendra hystérique tous les skieurs qui viendront trainer leurs lattes dans les parages et qui ne résisteront pas à l'appel de la courbe : moi le premier !

En attendant, le printemps s'installe et raccourcit encore un peu cet hiver étrange qui ne ressemble plus à rien : douceur sèche de novembre à décembre, froid polaire en janvier, 3 flocons (2 chutes de neige) entre le 11 janvier et le 10 février et de la douceur depuis 8 jours pour repeindre la montagne aux couleurs du mois d'avril. On va bientôt skier sur la tête!

Et au sommet, ne faudrait-il pas planter une affiche pour interdire de nourrir les chocards? Nous entendrons un jour parler de la puce du chocard qui infeste les passereaux chartrousins!

samedi 11 février 2017

Neige, la vraie !

Enfin, un vraie couche de neige, digne d'envoyer les wedzets et de faire fumer les cuisses! Ce matin, les pentes autour du col de Porte ressemblaient à la place Grenette! Les chenilles processionnaires serpentaient la trace en lignes quasi-continues sous Folatière...


Après l'heure de la sieste, les pentes se vident et j'en profite pour 2 petits tours... La descente depuis le câble sommitale est confortable, même le passage de l'écureuil est bon : le saut reste engagé !

Pourvu que cela dure?

mercredi 1 février 2017

Pas trouvé le muguet!

 Le grand écart thermique est à l'œuvre. La fine couche de neige jusque là bien tenue par les températures négatives part en sublimation à grande vitesse. Les pistes de la station montrent déjà des traces de terre. Plus haut dans les pentes sous Folatière, les pierres ressortent et les skis traversent la couche de soupe jusqu'au sol.
Même les skis cailloux n'ont plus leur place, le risque d'accrocher une grosse pierre ou une branche domine la descente :(
Au loin, du côté de Belledonne et des Grandes Rousses, la montagne a meilleure allure, mais bien au-dessus de 2000m !