lundi 27 juillet 2015

Etat des lieux, suite...




Le passage sous les pylônes du téléski est bien encombré par la végétation, difficile de garder la cadence avec les bâtons : les mollets ne s'en plaignent pas !
Du coup, les yeux rivés au sol, j'observe pas mal d'escargots qui font leur sortie matinale et plus haut  sur le plat, un ramasseur qui en remplit ça besace. 
A cette heure matinale, mais pas trop, on croise aussi le berger et ses chiens qui rassemblent le troupeau. Je passe tout droit hors du sentier pour  ne pas les gêner dans la manœuvre.


Au sommet, le vent d'Ouest souffle, il rabat les nuages sur le massif chartrousin qui retient la grisaille pour laisser sa majesté Belledonne bien dégagée. 


dimanche 26 juillet 2015

Retour à la maison

Avant le lever du soleil, les pentes sont toujours aussi calmes. Il n'y a que les brebis qui bêlent et se font entendre du cliquetis de leurs cloches. Les voici revenues du coté Ouest, pour finir la saison estivale où l'herbe n'est pas encore trop grillée.

En montant dans la forêt l'odeur du feu de bois m'indique déjà la présence du berger au Habert de Bachasson. Un peu plus tard ses deux chiens (Border Collie) me rappellent à l'ordre par quelque aboiements : je dois être trop bruyant en courant ! Puis ils viennent me saluer à mon passage sous la cabane pour rejoindre le sentier Est. Depuis mon dernier passage, la végétation a bien changé. Il n'y a pratiquement plus aucune fleur, non pas que les brebis les aient croquées, mais leur temps a passé et la sécheresse a précipité leur temps de vie.

Là-haut la croix est toujours couchée. Mais les ferrures tordues ont été enlevées. Il faudra les remplacer. D'autres s'occupent peut être à préparer le travail? 
Plus bas, la prairie a des teintes blondes inhabituelles en Chartreuse. Pas sûr que les derniers orages suffisent à redonner des couleurs cartusiennes au décor.





dimanche 5 juillet 2015

On ne peut pas "s'enlacer"

Cette année les fleurs battent des records de beauté et d'abondance. Difficile de s'en lasser et de ne pas retourner là-haut. Et d'autant plus si des visiteurs daignent m'accompagner pour une balade matinale. Bientôt les moutons basculeront sur ce coté de la pente et ils ne feront pas le tri de ce qui est bon ou beau à croquer !

Aujourd'hui la chaleur est encore bien présente : 18°C au lever du jour à 1100m. On apprécie une grimpette à l'ombre en face Ouest et avec un bon petit vent du sud pour nous refroidir au sommet.
A ma surprise, les randonneurs ne se bousculent pas sur les sentiers ce matin. Ils ont dû rester scotché dans leurs lits ?

samedi 4 juillet 2015

Chaleur à tous les étages


La montagne aimerait bien croquer le soleil, tant la chaleur est cuisante dès les premières heures de la journée. Le pilier sud de Chamechaude ouvre grand sa bouche pour avaler le soleil qui se lève, mais rien n'arrête ses rayons.

Les brebis aussi sont venues s'établir au pied des falaises pour trouver un peu de fraîcheur. Elle sera de courte durée de ce coté-ci de la Pierre. Heureusement aux premières lueurs le vent souffle assez fort pour sécher la sueur, pour une fois il fait bon passer par la brèche Arnaud pour savourer l'ombre et les courants d'air.
Plus haut vers le sommet 4 éterlous m'observent avant de prendre la fuite. Les malins connaissent déjà les passages pour se dérober aux bipèdes et se réfugier à la fraîche.



8h30, j'ai déjà raté le petit déjeuner familiale, je file donc sans tarder pour retrouver la tribu et recommencer la journée avec un bon café. L'ambiance sera chaude aussi au-dessus de 1000m, je n'ose pas imaginer ce qu'il en est dans les murs de la ville?






mercredi 1 juillet 2015

Chamechaude du matin n'arrête pas le pélerin


Encore une chute du lit avant le lever du jour: Cela me vaut un tour de passe par là-haut avant le boulot. Le petit déjeuner et la lecture du journal me font encore rater le réveil du soleil. Les brumes de chaleur et de pollution sont déjà bien gonflées. Leurs miasmes recouvrentdéjà les petits sommets en-dessous de 2000m d'altitude.

A peine si l'on voit Grenoble !

Je savoure malgré tout la solitude matinale et la fraîcheur : 16°C à 1000m, alors que Grenoble n'a pas décollé des 23°C et flirte avec les 40°C en journée...