Pareil à Sisyphe, à défier l'invalidité, me voici de retour dans le monde des vivants qui se jouent des pics et des pentes. Pas encore à l'abris pour jouer les cabris, je vais patiemment suivre mes chemins noirs pour retrouver la forme et la liberté de courir, grimper et glisser par monts et par vaux.
En plus des magnifiques conditions d'été indien, je suis accueilli au sommet par le vol majestueux de quelques "rois de l'azur", certainement des vautours venus de Belledonne et que je n'avais encore jamais aperçu ici.
J'y vois un bon signe pour me rétablir et revenir sillonner gaiement les sentiers avec aisance, mieux que Beaudelaire ne voyait l'albatros* maladroit et gauche sur le plancher des vaches.



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