mercredi 29 mars 2017

L'été pour le 1er Avril : c'est même pas une blague !

Pendant que les enfants s'entrainent avec le club de biathlon chartrousin, les papas courent sur les pentes de Chamechaude. La neige s'efface de plus en plus, mais pour garder les pieds au sec, le passage en balcon sud puis la brèche Arnaud est une valeur sûre.


Pratiquement plus de neige dans la brèche. Le câble est bien accessible dans les passages verticaux. On fait toujours de nouvelles découvertes : ce coup-ci un petit trou caché dans un rocher qui pointe du côté du pilier Tobey...



 La prairie se dégarnit, désormais, on y trouve plus de bipèdes que de skieurs : aucun n'étaient de sortie cet après-midi... Quelques traces restent encore visibles. Avec motivation, la sortie des skis peut encore se faire, avec 1 ou 2 déchaussages, entre la sortie de la piste et la forêt.


 Juste avant Folatière, la ligne de passage est réduite à son minimum le long du sentier d'été !
 Sur les parties dégagées, la verdure et les scilles printanières font leurs apparitions. Avec d'aussi belles couleurs, on veut bien tourner la page de cet hiver misérable et vite l'oublier ...

samedi 25 mars 2017

La saison du vert est ouverte

La nature reprend le dessus à vive allure. La blanche s'efface aussi vite que poussent les bourgeons. Elle pourra faire quelques incartades, mais les jeux sont faits. Ce matin le club de ski de fond, fait sa dernière sortie sur les planches. Pour ma part, je ressors les baskets pour un tour via la brèche Arnaud.

 Le sentier de la forêt est déjà bien dégarni, il faut skier en pointillé! A partir de l'éperon sud, tout est à sec. Il ne reste qu'un cône de neige au bas de la brèche Arnaud.

 Du sommet, on mesure bien la progression du vert depuis la vallée. Même au-dessus de 1000m, du côté de Sarcenas, les premières pousses ravivent la grisaille des prairies rabougries!


mercredi 22 mars 2017

Yellow submarine

Ce coup-ci, ça sent vraiment la fin... L'ambiance rappelle celle de fin Avril ou certains mois de Mai! Sur la piste il ne reste que le coté gauche du mur pour passer à ski. Le passage de la forêt est à sec sur quelques mètres et sous Folatière c'est la misère...

Bien avant la croix on pause les skis à la traversée vers les derniers arbres... La descente est servie avec une bonne vieille soupe grasse et jaune qui s'enroule en grosse boule lorsque la pente devient raide. Pour couronner la fin de saison, je force la porte du poulailler pour descendre par la rampe des chamois à l'extrême gauche de la pente. Le passage est complètement sec, j'y surprends même un chamois pratiquement blanc, qui se carapate trop vite pour la photo...


Plus bas dans la forêt ça passe sur le fil des branches, il faut être prudent pour retrouver le haut du téléski sans enfourcher !






jeudi 16 mars 2017

Un petit tour d'après taf

 Avant que le rideau ne tombe, nous allons tâter de la neige rose pour finir la journée. Valérie, Marianne et Mickaël m'accompagnent pour bien commencer leur saison de ski de randonnée !

 En 2 jours, la neige en a pris un bon petit coup derrière les cristaux, mais la descente reste bien bonne sur un manteau encore assez compacte pour porter les grandes courbes.
Le soleil quitte la partie un peu avant que nous atteignons la brèche Arnaud... C'est déjà pas mal pour une première, autant savourer la descente avec encore un peu de lumière.
 



 Au col, les spots nous accueillent pour une dernière nocturne du col de Porte, il n'y a pas foule, mais l'ambiance est chaleureuse...

mercredi 15 mars 2017

Ca chauffe mais ça passe encore

Température estivale en ce début d'après-midi du côté du Col de Porte... Le ski de fond tourne toujours avec des pistes bien préparées. Chamechaude reste praticable, mais les requins commencent à sortir les dents!

La neige mouillée est dense et agréable à skier, les randonneurs se font plus rares et les trailers prennent de l'avance : Vu 2 bipèdes en baskets et shorts...


La cueillette des pissenlits va bientôt commencer du coté de la dent de Crolles, à moins d'aimer le ski sur la dentelle?
Sous la croix le passage du câble n'est plus praticable, escalier dans la caillasse pour arriver sur un ressaut rocheux à sauter avec un atterrissage foireux. Ce sera la der si la neige ne sort pas une nouvelle couverture bien matelassée. Du coté du passage de l'écureuil, le franchissement avec les skis devient périlleux avec un départ à sec et un atterrissage qui s'aplati.


Avant, le 15 mars, c'était encore l'hiver : https://goo.gl/photos/7WpcgFS21RL38Joa7
Mais c'était avant!!!

dimanche 12 mars 2017

Du carrelage à la soupe

 Le départ du téléski est remis à l'honneur depuis 1 semaine, cela ne saurait durer. La chauffe est sévère l'après-midi. Sur le coup de quatre heure, la soupe est servie, mais le manteau neigeux encore assez dense pour faire un ski agréable.
 Le passage de l'écureuil se franchit skis aux pieds, c'est la première fois de l'année pour ce qui me concerne et peut être la dernière!
 Au matin, malgré une température assez douce (2°C à 1100m), la  neige est resserrée et bien dure. La montée se fait cramponnée sur les bâtons, surtout avec des peaux usagées. Malgré ça, d'autres ont eu la bonne idée de venir aussi pour un lever de soleil qui reste caché. Olivier, sa fille Marie et 2 autres compères sont à la croix lorsque j'y arrive. L'humeur est bien plus détendue que la descente qui s'annonce !
 Le carrelage est posé et les carres et les cuisses ont du boulot pour nous garder d'aplomb sur les pattes arrières
 L'après-midi, le retour de la douceur offre une meilleure tisane pour finir la journée, à ma surprise il y a encore moins de monde qu'au matin...

 Pourtant la neige est franchement plus facile à skier....

mercredi 8 mars 2017

C'est la Wouaf!


Du lexique savoyard des skieurs, on connait bien le "wedzet", qui traduit l'euphorie des bons virages dans la "peuf",  une  neige poudreuse qui emprunte son floconyme à la poussière de bois des menuisiers. La trace raide dans la pente a son synonyme expressif de "dré dans le pentu"... Mais cet après-midi rien de tout ça sur les pentes chartrousines. Les skieurs du matin ont eu l'éphémère plaisir de trouver un manteau neigeux poudreux bien refroidi par la nuit et un gel matinal à -4°C. 
Certains ont même eu la chance d'échapper à une coulée sous les paravalanches et s'en sortir par un héliportage (On en viendrait à croire que ces structures métalliques n'ont pas été plantés là pour rien, quid d'y mettre les planches par risque 4 ? !!) ...

Après le repas, la douceur et le crachin ont envahi la Chartreuse et la neige est devenue lourde et collante : de "la Wouaf" dirait-on en savoyard... Le brouillard et le jour blanc en remettent une louche de plaisir pour faire le métier comme diraient certains.


La maigre consolation sera de trouver un enneigement suffisant pour porter les skis jusqu'à la croix et franchir le câble à la descente skis aux pieds...
Deux petits tours tout de même histoire de remplir le sac à pente et de communier avec les copains qui dévalent les pics du Beaufortain en cette 32ème Pierra Menta.

Au sortir du sentier forestier, je trouve un représentant du parc régional de Chartreuse qui mène, bien courageux, une enquête d'opinion sur la campagne d'affichage faite pour préserver le territoire des tétras-lyre dans le bosquet de Folatière. Je lui ai donc fait part de mon sentiment : mon avis étant que si cet oiseau sauvage revient s'installer ici, ce doit être que la fréquentation des bipèdes ne le dérange pas tellement! Un peu comme d'autres oiseaux aux abords des aéroports... Cela ne doit pas nous conduire à mépriser sa présence, mais faut-il pour autant s'interdire certains passages???? 
Avec mes 100 allers venues annuelles dans le secteur, je risque bien de franchir des passages plus ou moins "interdits" pour ceux qui aimeraient que la faunes sauvages vivent sans notre nuisance!